Voyages de Silmar

Carnet de voyages de Silmar, Homme-Griffe parcourant le monde de Cosme tel qu'imaginé par les maîtres de jeu Sylvain et Philippe. ATTENTION: personnage fictif vivant des évenements fictifs s'étant réellement déroulés lors de joutes de Guildes...

Nom :
Emplacement : Montreal, Québec, Canada

samedi, février 19, 2005

18-6teA-81: Visite chez les Sharenk

(étalé sur les parties du 4 et 18 février 2005)

Ce soir sera sûrement un moment fort dans notre vie de Guildien. Nous avons décidé d'accepter, finalement, l'invitation des Sharenk. Nous voulions passer pas Takim, puisque c'est par lui que l'invitation nous est arrivée, mais à défaut de savoir comment le rejoindre, nous envoyons notre nouvelle réponse directement à nos hôtes.

18-6teA, supp.
La famille semble avoir reçu notre message. Elle nous a envoyé un poême, ma foi, déroutant ainsi qu'un laisser-passer pour les Hautes-Tranchée, quartier "huppé" de Port-Franc. Nous nous mettrons en route la nuit venue.

19-6teA, pour le 18-6teA.
Nous sommes à l'auberge, et je me réveille d'un someil peu réparateur. J'ai perdu une partie de mes souvenirs de la veille, la soirée chez les sharenk. Je ne me souviens même plus d'être revenu à l'auberge. Étant de forte constitution, je ne peu que craindre de l'état dans lequel sont revenus mes compagnons.
Ils dorment encore. Je vais en profiter pour relater les évènement de la dernière nuit, tels que je m'en rappelle en ce moment.

Nous avons utilisé une fois de plus les bons services de nos hôtes Kheyza pour nous amener discrètement jusqu'aux quais Kheyza, via les canaux de Port-Franc.
Le chemin des quais à la porte des Haute-Terres fut pratiquement sans rencontre. La porte est gardée par un contingeant aux couleurs du Conseil privé des guildes. Sur vérification de notre laisser-passer ils aprrenèrent notre destination, puis nous conseillèrent fortement de ne pas y passer la nuit, de la même façon qu'on nous suggérerait de ne pas sauter dans un volcan en irruption, ou de faire un pique-nique dans la quarantaine. Tout pour être rassurant, quoi.

À peine engagés dans le domaine Sharenk, nous sommes accueuillis par une manifestation informe qui s'enquit de l'identité de chacun, puis nous laisse continuer en nous donnant la direction.

Nous débouchons finalement dans une arène ayant nos hôtes en guise de spectateurs. Comme nous pouvons nous en attendre des Ashragors "bourgeois", tout le monde est sur son 36. Varenk ("Junior", dans notre argot) nous souhaite le bonsoir, puis laisse son porte-étendard, Varterek, nous annoncer que nous devrons passer un test. Il nous laisse le choix entre utiliser un hérault ou bien prouver tous et chacun nos aptitudes. Dans un élan de confiance totale et aveugle, nous optons pour... le second choix. Nous sommes incapable de faire confiance en une personne unique pour nous représenter, alors nous décidons de passer chacun le test? Il faudra qu'on me l'explique encore, celle là.


Le premier test tombe sur Giovanni, "le dévoreur de foi", selon Varterek. Il s'agit d'une énigme:
Si on me laisse faire, je dévore.
Si on me donne à boire, je meurs
Je vous laisse le loisir de trouver vous-même les solution. L'important, c'est que notre Ven'ndys fut inspiré du feu sacré.

Garr, le "beau garçon" reçoit la deuxième énigme de Romkilque:
On peu me briser juste en pronoçant mon nom.
Ce qu'il s'emprit de faire.

Par la suite, Alamromko s'adresse à moi sous le nom "d'homme sabot". À ces mot, je ne peut qu'éprouver de la compassion envers les bergers Ashragors, en imaginant le danger que doit représenter un simple mouton de cette région. Il poursuit avec une troisième énigme:
Un émir au pas de la mort fait paraître ses deux fils à son chevet.
Il promet toute sa fortune a celui dont le cheval arrivera le dernier à un minaret, au loins.
À ces paroles, les deux fils partent à cheval au triple galop vers le minaret.
Pourquoi sont-il si pressé.
Pas évident au début, mais mon passé altruiste m'aida à dénicher l'attrape.

À ce point, nos hôte brisèrent la cadence et nous offrirent des potions, à boire sur le champs, que Giovanni nous confirma être empoisonnées. Les refuser pourraient signifier un échec à notre tetative de contact, et, de toute façon, les Sharenk pouraient aisément se débarasser de nous sans recourir a un subterfuge de la sorte. Nous décidons alors de boire le poison, espérant que les Sharenk firent du même avis.

C'est en voyant le dernier test, celui de Roumiane, que je compris l'utilité du poison. Ce test consistait en un "casse-tête" qui pourrait être réussi à force d'essais ou tout simplement en prenant son temps. Le poison vient donc ajouter un facteur temps et stress à l'épreuve.
Huit pierres numérotés de un à huit, huit trous placés en deux rangées de quatre.
Les pierres doivent être placées de façon à ce qu'aucune d'elles ne soient adjacentes à une autre pierre portant le numéro suivant ou précédant.
L'académie fut certainement une bonne chose dans la vie de Roumiane, car elle parvint à passer l'épreuve haut la main.
La réussite de cette dernière étape fit ouvrir la porte où se trouvait les trous, pour y réveler quatre autre portes ainsi que, surtout, quatre verres d'antipoison.

Varterek nous signale le chemin vers la prochaine étape: les bains. Garr porte à notre attention que le bain ashragor est un rite sacré et qu'il doit se dérouler en silence. J'en conclu que se doit être un moment pour se recueuillir. Un corridor orné de pierres précieuse nous amène à une grande salle où sont creusé dix grand bacs.

Des serviteurs aux yeux cousus dévêtissent l'assemblée. Je ne sais pas si les Ashragors utilise ce moyen par pudeur ou bien uniquement pour l'occasion de pouvoir coudre les yeux de quelqu'un.

Je décidai de prendre le bain seul. Non par pudeur, mais plutôt par crainte de maladresse d'un camarade qui se mettrait les doigts dans un de mes nombreux trous laissés par les éclaboussures lors de l'évasion du démon. Garr prend également un bain à lui, alors que Roumiane et Giovanni en partage un.

Il y a beaucoup à lire dans l'exercice du choix d'un bain, semble t'il. Cela nous permit, par le fait même, de mesurer un peu mieu nos hôtes.

Le couple marquis partagèrent un bain, ce qui serait normalement anodin. Par contre, l'expression relevé sur le visage de la famille, sembla indiquer une surprise. Nous devons en conclure que c'est inhabituel, et qu'il s'agit donc d'un message, voire d'une prise de position, signifiant l'unité et la force du couple. Ce que j'aurait bien aimé déceler dans ce geste, c'est qui a joint qui. Le reste de la famille prennent un bassin chacun.

Varenk dévêtit
(Jr. pas de bas), est en soit un spectacle: 3 mètres d'ébène sertit d'une bosse dorsale d'un coté, et d'un membre à faire rougir bien des étalons de l'autre. Membre protégé par une forêt "dépines" pubiennes.

Alarumbu, l'autre fils, ne semble pas touché de sang démoniaque, ce qui n'en fait pas un être rassurant pour autant. Ses yeux sont en mouvement perpétuel, chacun avec un trajet bien à lui. Dans un monde où il serait la norme, les entonoirs se porteraient beaucoup.

Ranquilk, unique fille des marquis, est d'une ravissante splendeur dont elle sait habilement nous faire partager. Malgrès tout, ses yeux de serpent révélent que ce corps divin cache un fiel maléfique.

Le majord'homme se baigne également. Ceci me parait quelque peu déconcertant, mais ne sembla rien provoquer chez notre famille Ashragorienne. Est-ce que ça voudrait dire que le majord'homme a un quelquonque rôle dans l'intrigue, ou bien est-ce tout simplement que c'est plus agréable d'être servi par quelqu'un qui ne pue pas? De toute façon, s'il a un rôle à jouer dans toute cette histoire, il ne doit être qu'accessoire car notre ami semble retardé intellectuellement.

Une dame, rattrapée, ou plutôt devancée par l'âge, est également de la partie. L'exécution d'un plongeon tête première dans son bac me dit qu'elle doit le connaître comme le fond de sa main, ou risque d'y rencontrer le fond de sa tête.

Reste
Varterek, le porte-étendard, qui ne se mouille pas, ce qui ajoute du poids à mon questionnement sur le majord'homme.

Laissez-moi vous parler des bains Ashragors. Je ne sais si c'est dû uniquement aux talents de laveurs qu'une famille riche peu se payer, mais j'ai découvert une source d'énergie vivifiante. Oui, oui, vivifiante. J'ai compris beaucoup de chose dans l'espace de ce bain. Les Ashragors ne sont pas des êtres de la mort, comme nous somme porté à le croire, mais bien des être de la vie. Même si leur créations sont souvent dangeureuses et difficiles à contrôler, il n'en reste pas moins que le dénominateur commun est qu'ils donnent un souffle de vie à quelquechose de mort. Enfin, tout ça pour dire que je ressorti de ce bain "nettement" plus en forme qu'à mon entrée.

Suiva le massage dans une salle avoisinante. Masseur à huit tentacules. Je décide de ne pas m'arêter là et de pousser l'expérience au bout. Sage décision. Ce massage envoya mes pensées à gauche et à droite, faisant ressurgir moult souvenirs enfouis, m'aidant même à décomplexifier certains problèmes personnels auxquel je faisait face ces jours-ci en les mettants en perspective.

Vivifié et éclairé, c'est avec un peu plus de confiance en moi que je me dirigeai vers l'évènement principal, soit: la réception.

Que dire de la salle de réception? Les formes géométriques insaisissables ornant le corridor y menant n'étaient qu'un pâle présage de ce qui nous y attendait: Plancher de verre d'inclinaison et d'opacité variante. C'était tellement désoriantant, que Roumiane et Giovanni ne purent s'y tenir debout, et purent à peine y rester assis. Cette piece dont on peut difficilement évaluer la grandeur, culmine par une série de gros tuyaux métallique bouchés enfoncés dans le sol.

On nous place à nos tables. Je dis bien "nos tables" et non "nos places", car la salle est remplies de tables de grandeurs diverses. Une fois assis, c'est là que le plaisir commence. Les tables se mettent à bouger d'elles-même dans un chaos incroyable.
Contrôler ces tables ne sont pas une mince affaire. Je crains pour nos deux amis déjà indisposés.

Dans ce tohu-bohu vien se joindre la prêtresse accompagnée... d'un Londalien. Je n'ai jamais vu
autant de Continentaux quand j'étais sur le continent. Allez savoir.

Je fut surpris de pouvoir apprécier un merveilleux repas, malgrès le chaos constant que nos table nou procuraient.

Une fois de plus, je pus apprécier les oppotunités de manigances qu'un tel système de réception pouvait offrir. les diverses formes bizarres des tables avaient un point en commun. Elle pouvaient tous "s'arrimer" une à l'autre, permettant ainsi aux convives de tenir des discussions privées. Avantage notable dans une maison divisée comme celle des Sharenk. En espérant que mes compagnons seront capable de raconter les discussions qu'ils on bien pu avoir lors de ce souper, je raconterai mon unique rencontre de la soirée. Ayant peu de contrôle sur les tables, ce n'est pas moi qui choisit mon interlocuteur, mais lui qui m'approcha avec une dextérité tabulaire impressionnante.


La table à peine arrimée,
Alarumbu lança une première question:

-Mon cher, aimez-vous les défi
-Dé..., défi?
-Relevé!!!

Un être d'un humour certain, si le punch n'était pas aussi percutant. Je lui fi part que je ne reculerais pas devant un défi, mais que mes blessures actuelles empêcherait l'adversaire de pouvoir retirer quelqu'honneur que ce soit. Je lui expliquai que nous essayîme de nous guérir, mais le nom de la substance échappait à nos guérisseurs. Il me lança donc sur la piste du protomortus.
Il bifurqua la discussion en me demandant si je conaîssait la légende "Le vers de terre qui aida le lion à reconquérir son royaume.". Je dû me rendre à l'évidence que je ne la connaîssais pas. Il me dit que c'était normal, puisqu'elle nexistait pas, puis m'enqui de réfléchir là dessus.

Sur ces mots, les tables se placèrent le long des murs. Un cercle d'incantation résidait au millieu de la pièce et tous les membres de la famille semblèrent drôlement tendus. On sentait une certaine défiance entre Varenk et le marquis. La prêtresse se leva puis fit apparaître un grand démon vert, longiforme aux membres trop longs. Il observa la galerie de ses yeux de chat, puis attrapa le londalien de ses interminables bras. Le londalien, pas fou, ou du moins pas encore, hurla de peur, du moins au début, car son cri en devint un de douleur, alors que l'asperge commença à lui étirer les nerf, les recouvrir d'un mucus douteux, puis picosser sa colonne vertébrale. Le tout créait une musique que seul un barde suicidaire reprendrait en public. J'aréhendait une chanson quand je vis le marquis se lever et gonfler sa poitrine, mais heureusement, c'était pour lancer un discour finissant par une invitation pour une personne à aller écouter la musique de plus près. J'en connait malheureusement peu à la musique, surtout de cet acabit. Garr se proposa. Bon garçon. Le démon se lança de suite sur lui en dénichant ses nerf auditifs puis les colla sur ceux du londalien. Le londalien finit par mourrir, et le démon répara l'oreille de Garr, à son grand bonheur, j'en suis sûr. Le démon n'avait pas finit. Il ramassa la dépouille du londalien puis le dépeça pour le réarranger en un nouvel instrument de musique. Il se fît accompager par divers petits démons, munis également d'instrument fait de restes.

C'est la dernière chose dont je me souviens concrètement de notre soirée. Est-ce dû au vin, à une drogue, ou bien est-ce un sort? Je ne saurais le dire. Peut-être est-ce préférable que le reste demeure dans le cachot de l'oubli. Un seul souvenir flou reste, toutefois. Alarumbu m'a dit au cours de la soirée "Je ne t'oublie pas".